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Ma Galerie d'Oz
30 janvier 2010

Brisbane, Moreton Island

De longues semaines de retard accumulées, j’en suis bien consciente. Toutes mes confuses chers lecteurs. Ce n’est pas comme ca que je vais augmenter mon lectorat !

Alors qu’est-c’que j’ai de beau à vous raconter de nouveau ?

Mon weekend à Brisbane ! Il date un peu, c’est vrai.

Pour l’occasion j’ai décidé de poser mon vendredi et mon lundi. Jeudi soir me voilà donc partie à l’aéroport. Une heure d’avion, surement le plus inconfortable que j’aie jamais pris, mais bon pour le prix on va pas se plaindre. Mon comité d’accueil m’attendait à l’aéroport ! Ronan, mon hôte du week-end, son colloc et une copine, venus me chercher en voiture (quel luxe) ! Brisbane est une ville très sympa, traversée par la Brisbane River (ce serait insultant pour vous si je traduisais ca, je pense que c’est assez transparent !) On s’y promène donc beaucoup en ferry, d’une rive à l’autre, du CBD (centre des affaires…) à Southbank, le coin très sympa de Brisbane : une plage artificielle le long de la rivière, du sable blanc, des cocotiers, tout ca au milieu de la ville ! Un musée d’art contemporain bien fournit, un musée d’art aborigène très instructif, un jardin botanique impressionnant, bien que rempli de vilaines fourmis rouges.

Pour le samedi et le dimanche nous avions prévu d’explorer (le mot est faible) l’île de Moreton, île de sable située à xx km de Brisbane (pas beaucoup beaucoup), sur laquelle on ne circule qu’en 4x4 (bin oui c’est une île de sable). Prévenants, nous avions réservé à l’avance le camping. En effet sur cette (plutôt) petite île, il faut réserver à l’avance le camping auprès des offices nationaux de parcs (un truc dans le genre…), ce qu’on avait donc fait la veille à Brisbane. Debout 6h30 donc, pour prendre un train, puis un bus, puis un ferry. Vers 11h nous arrivons donc sur ce qui semble être une île paradisiaque, remplie de cocotiers, de longues plages désertes, de jolies maisonnettes et de lacs d’eau douce. Après une demi heure de marche dans un sable brulant et sous un soleil de plomb nous atteignons notre camping, et plantons notre tente là où nous pouvons. 100_2293 100_2298 100_2306

Arrive alors le moment le plus éprouvant du weekend : devant notre camping, à 50 mètres de la plage, des épaves de bateau ont été coulées pour pouvoir y faire de la plongée. Bien renseignée, j’ai évidemment emmené avec moi mes masques et tubas (pas les palmes, ca prenait trop de place dans mon sac, grand mal m’en a pris !). Nous décidons donc d’aller à la nage (50 mètres de nage ne semble pas surhumain) jusqu’aux épaves. Ce qu’on ne sait pas (encore), c’est qu’entre la plage et les épaves, il y a un courant très fort, plus fort que moi et ma pauvre brasse. Après 10 minutes d’efforts vains pour atteindre les épaves, je me résous donc à faire demi tour et à retourner vers la plage….impossible ! Le courant m’entraîne au loin, je suis prise au piège ! Je commence à boire sérieusement la tasse, et à songer à appeler à l’aide un des bateaux autour de moi. Heureusement l’un d’eux repère ma détresse et viens me proposer son aide. Merci encore Bob, sans toi j’aurai servit de repas aux requins (oui il parait qu’il y’a des requins autour de Moreton…). Petit coup de main à Ronan ensuite, qui même s’il ne l’admettra jamais, était sur le point de ne pas être au top non plus !

Résolution après avoir frôlé la noyade : on va choisir la marche, ce sera moins dangereux. C’est parti pour…7 heures de marche ! Cette île est tellement magnifique, qu’une fois qu’on commence à en faire le tour, on ne peut plus s’arrêter…

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7 heures de marche sur le sable, dont la moitié de nuit. Sous un ciel remplit d’étoiles… plus nombreuses que jamais. Difficile de retrouver ses affaire dans la tente sans lampe de poche, heureusement Myriam la scout n’est jamais loin, j’ai vite fait d’allumer un immense feu pour faire fuir les bêtes sauvages, de tuer un sanglier pour nous nourrir, et de cueillir quelques baies sauvages pour l’accompagner. Ou pas.

Le lendemain, nous faisons le choix du stop. Pas bien difficile sur cette île : les chemins empruntés par les 4x4 pour traverser l’île sont très étroits, il suffit de se planter au milieu pour monter à bord d’un 4x4 ! Puis les gens sont là en vacances, souvent par deux ou trois, ils sont donc tout à fait près à prendre 2 pauvres backpackers à bord ! C’est ainsi en faisant du stop qu’on découvre toute l’île, les lacs d’eau douce, le phare, ancienne école (fermée il y’a bien longtemps pour cause de manque d’effectifs !).

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Mais l’heure tourne, il faudrait songer à récupérer notre tente 2 secondes et nos sacs à dos pour reprendre le ferry….Or le camping est bien loin….C’est sans compter notre super chauffeur de 4x4, qui nous mènera à l’heure au camping…Récupérer notre tente "deux secondes", impossible à replier ! Retour à Brisbane, non sans péripéties (il semble que la gentille (« je n’aime pas dire du mal des gens, mais c’est vrai qu’elle est gentille…. ») dame auprès de laquelle nous avons réservé le ferry ai mal compris notre requête, et nous ai enregistrés pour l’aller et le retour le samedi…).

Plus qu’un jour, passé à visiter le reste de Brisbane, et me voilà de retour dans ma tour ! Un très très bon weekend, rempli de découvertes et d’aventures !

 

 

 

 

 

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